Acceptés ou non en français?

Le 26 août 1977, la Charte de la langue française (loi 101) faisait du français la langue officielle de la législation, de la justice, de l’administration, des organismes parapublics, du travail, du commerce et des affaires ainsi que de l’enseignement au Québec. Dès lors, le français devait avoir préséance dans ces domaines.

Affichage public et publicité commerciale

Bien qu’il existe des situations d’exception, la règle générale prévoit que l’affichage public et la publicité commerciale se fassent en français. On accepte aussi qu’ils soient faits à la fois en français et dans une autre langue, à condition que le texte rédigé en français ait un impact visuel beaucoup plus important que le texte rédigé dans l’autre langue.

Il est donc de notre devoir de bien choisir et de valider les mots que nous utilisons en matière d’affichage et de publicité. Heureusement toutefois, plusieurs emprunts à l’anglais sont désormais acceptés en français, considérés comme des synonymes ou carrément des termes à privilégier, ce qui facilite la tâche.

Le saviez-vous? 
  • Des petits gâteaux au menu, et non pas des cupcakes. 
  • Finis, les coquetels! Invitez vos clients à des cocktails. 
  • Vous pouvez être fan de Tatum, mais affichez-vous en tant qu’adepte. 
  • Vous vendez des leggingsAnnoncez-le sans problème!
  • Vivement le grilled cheese sur l’ardoise! Beaucoup moins long que «sandwich au fromage fondant». 
  • Vous vendez des articles de bébé? Vous pouvez espérer un prochain baby-boom. 
  • Vous êtes leader dans votre domaine? Écrivez-le! 
  • Bien qu’ils soient vintage, vous proposez toutefois des articles rétro. 
  • Vous êtes coach de vie ou recrutez un entraîneur de soccer? Ça demeure discutable. 
  • Vos hot-dogs sont les meilleurs au monde? Affichez-le!